Fiche métier maintenance - Technicien/ienne de maintenance industrielle des systèmes de production

Les techniciens / techniciennes de maintenance industrielle des systèmes de production travaillent, en équipe et sur les machines les plus diverses. Leur devise : plutôt prévenir que guérir. Ils mettent tout en oeuvre pour éviter la panne et maintenir

Synonymes

maintenancier/ière industrielle, maintenancien/ne industrielle, mainteneur/euse

Ce que le métier sera demain

Les techniciens, techniciennes de maintenance industrielle sont des généralistes maîtrisant de plus en plus de compétences techniques : électricité, automatisme, informatique, mécanique, …et de façon plus poussée. Ils travaillent en équipe, et de façon élargie : leurs activités sont de moins en moins réalisées dans l’urgence pour des interventions liées à des pannes ou à de la maintenance préventive, elles sont de plus en plus planifiées pour réaliser de la maintenance prévisionnelle (« predictive » en anglais).

Le travail se fait plus en anticipation des pannes, grâce à l’exploitation de données, venant :
du partage d’informations techniques au sein de communautés de « maintenanciers » (cf. des outils type «facebook» de la maintenance)
de capteurs installés sur les machines.

Les interventions sont par ailleurs aidées grâce à la Réalité Augmentée (RA) permettant d’avoir à disposition, toutes les informations (historiques, procédures d’intervention, …) en temps réel et de façon mobile en utilisant des tablettes.

Les interventions de maintenance nécessitent également une grande maîtrise de certaines technologies (informatique, automatisme, robotique). Les métiers de « spécialistes » de telle ou telle technologie se développent. Les techniciens, techniciennes « généralistes » sont en contact régulier avec ces spécialistes, soit pour les assister dans leurs interventions in situ de par leur connaissance de l’environnement de travail, soit pour des diagnostics/interventions à distance via des objets connectés (ex : lunettes intégrant des caméras, …).

 

1 / 1 métiers, 5 missions

ANALYSER ET ORGANISER POUR ANTICIPER LA PANNE

Eviter la panne et l’interruption d’une production, c’est l’objectif prioritaire du technicien, de la technicienne de maintenance industrielle, l’activité est essentiellement préventive aujourd’hui. La moindre défaillance technique, pouvant entraîner des coûts supplémentaires élevés, mieux vaut miser sur le contrôle, la surveillance et l’entretien régulier des équipements. Le travail de planification est important de façon à intervenir en limitant l’impact sur la production.

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Demain

La maintenance « normale » est la maintenance prévisionnelle (« predictive » en anglais). Le temps passé en analyse des données sur l’outil GMAO et en diagnostics préalables est important. Les interventions sont planifiées de façon à ne pas perturber la productivité, il y a de moins en moins d’interventions en urgence suite à des pannes. A la caisse à outils traditionnelle, s’ajoute des objets mobiles et des objets en Réalité Augmentée (exemple : tablette pour accéder en temps réel à la GMAO et à des instructions d’intervention).

Après-Demain

À la caisse à outils traditionnels s’ajoutent des outils en Réalité Virtuelle (exemple : des “google glass” pour permettre à un technicien de guider à distance l’opérateur / l’opératrice )
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DÉPANNER

Si malgré tout une panne survient, il faut alors intervenir au plus vite. A l’aide de tests et de mesures, le technicien, la technicienne de maintenance industrielle établit un diagnostic et effectue les opérations qui s’imposent. C’est à lui que revient, le cas échéant, la tâche de changer une pièce défectueuse, de modifier des réglages, de corriger certaines données du programme informatique qui pilote les machines automatisées … et d’effectuer la remise en service.

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Demain

La panne est une exception. Le travail réalisé dans l’urgence diminue au profit du travail planifié.
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AMÉLIORER L’OUTIL DE PRODUCTION

Chercher à fiabiliser et améliorer l’outil de production : c’est aussi le rôle de ce technicien, cette technicienne, qui cherche par tous les moyens à réduire les coûts de production. Toujours à l’affût des évolutions technologiques, il conçoit et propose des solutions en équipe, en vue d’optimiser la sécurité et les performances des différents matériels et machines employés dans la chaîne de production.

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Demain

Le temps passé en amélioration du process est important de façon à intégrer de plus en plus la maintenance dans l’amélioration globale des performances du système industriel.
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FORMER / SE FORMER EN CONTINU

La maintenance de 1er niveau est de plus en plus réalisée par les opérateurs de production.
La maintenance de 2e niveau s’intègre peu à peu dans les tâches des conducteurs de lignes de production. Le rôle du technicien, de la technicienne de maintenance industrielle est d’assurer la formation de ce personnel pour qu’il soit à tout moment opérationnel dans ces tâches.

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Demain

La frontière entre le travail du technicien/ne de maintenance et le personnel de production est de plus en plus floue. La maintenance de 1er niveau est majoritairement réalisée par les opérateurs de production. Le technicien, la technicienne accompagne le transfert de la maintenance de 2e niveau de façon à accélérer la transition par un renforcement de l’action de formation.
La technologie des machines évoluant rapidement, notamment avec l’introduction de robots dans les systèmes de production, le technicien / la technicien est amené(e) à se former régulièrement sur les nouvelles machines soit à travers des modules de formation soit en auto-apprentissage.

Après-Demain

La formation prend différentes formes et notamment celle de l’auto-apprentissage.
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GÉRER LE STOCK DE PIECES DETACHEES

Le technicien, la technicienne de maintenance industrielle définit le nombre de pièces par référence, qu’il est bon d’avoir en stock. Il doit définir le bon compromis entre : suffisamment de pièces pour éviter la rupture et donc l’arrêt de la production en cas de panne, et pas trop de pièces de façon à optimiser le coût du stock immobilisé.

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Demain

Le technicien, la technicienne de maintenance est peu à peu amené(e) à utiliser des machines à impression 3D pour réaliser les pièces de rechange à l’unité. Toutes les pièces ne sont sans doute pas concernées par ce type de fabrication, la gestion traditionnelle du stock de pièces détachées reste, tout en diminuant progressivement.
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2 / Un métier de diversité

Le métier va s’exercer, principalement, dans les secteurs industriels suivant : Aéronautique, Spatial, Défense, Automobile, Electrique, Electronique, Informatique, Mécanique, Ferroviaire, Produits métalliques, Naval, Energies, Cosmétique, Pharmaceutique, Agro-alimentaire,…
Dans une moindre mesure, il peut également s’exercer dans des sociétés prestataires de maintenance, dans les services après-vente et de maintenance des fabricants de matériels de production.

 

SUR PLACE OU À DISTANCE

Avec l’avènement de l’informatique industrielle, les conditions de travail ont beaucoup changé. On peut aujourd’hui préparer voire anticiper un dépannage sans se déplacer : c’est la télémaintenance. Le diagnostic se fait à distance, par téléphone ou via internet.
L’intervention peut aussi se faire en se déplaçant plus ou moins régulièrement selon la société dans lequel il/elle travaille. En cas d’urgence, il faut être disponible et prêt à intervenir à tout moment. (cf. les horaires peuvent être irréguliers) : la panne n’attend pas.

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Demain

Avec l’ère du numérique, l’intervention du technicien, de la technicienne se fera avec l’appui d’un expert à distance, à l’aide d’une caméra par exemple.
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DANS L’USINE ET LES ÉQUIPEMENTS

Le technicien, la technicienne de maintenance industrielle des systèmes de production travaille sur des installations de production en entreprise industrielle. Toujours en équipe, il est en liaison permanente avec les services de l’entreprise et les partenaires extérieurs.

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Demain

Le travail en équipe est renforcé au sein d’équipe multiculturelle et pluri-disciplinaire et sort de plus en plus des frontières de l’entreprise.
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AVEC DES OUTILS INFORMATIQUES

Le technicien, la technicienne de maintenance industrielle des systèmes de production intervient également sur des équipements automatisés, en suivant les instructions d’une procédure point par point. Diagnostic par systèmes expert interposé, gestion de la documentation ou des pièces de rechange … cet utilisateur de GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur) bénéficie d’outils informatiques spécialisés (logiciels dédiés et élaborés par le fournisseur du matériel) pour mener à bien son travail.

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Demain

La gestion des pièces de rechanges sur l’outil GMAO diminue au profit de la fabrication à l’unité sur imprimante 3D. La GMAO, mobile (via une tablette) et en temps réel, met à disposition des données complètes permettant une exploitation approfondie et en réseau (au sein de l’entreprise, du groupe, ou au sein d’un réseau communautaire).
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3 / Un métier, des compétences

SAVOIR : GOÛT DE LA TECHNIQUE ET CURIOSITÉ

Les entreprises recherchent des professionnels ayant des connaissances techniques dans diverses disciplines : automatisme, mécanique, hydraulique, pneumatique, électricité industrielle, électronique et électrotechnique …
Connaître un outil de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).
En fonction du système de production de l’entreprise et de la filière d’appartenance, les compétences techniques pourront être plus ou moins développées.
Place aux profils curieux, toujours en quête des dernières technologies et prêts à se maintenir en permanence à niveau. La polycompétence est de plus en plus recherchée pour les différentes disciplines de base.

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Demain

Plus de compétences en programmation sont recherchées.
La nécessité d’être techniquement polycompétent va continuer à augmenter.
Avoir des notions de cybersécurité : savoir reconnaître des données sensibles, un système physique de sécurité de données.
Avoir des connaissances sur les « nouveaux matériaux » (poudres additives, …)

Après-Demain

Renforcer ses connaissances en Cybersécurité.
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SAVOIR-FAIRE

Contribuer efficacement à/animer des projets
Etre capable de diagnostiquer et de gérer les priorités, sont des atouts précieux pour un/e futur technicien/ne de maintenance industrielle des systèmes de production. Capacité à gérer les priorités, à anticiper et à planifier
Lire, comprendre et parler l’anglais technique.
Savoir gérer le dialogue Homme-machine

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Demain

Contribuer efficacement à /animer des projets avec « agilité »
Les capacités à exploiter efficacement des données pré-analysées et pré-diagnostiquées par leS systèmes GMAO
Lire, comprendre et parler avec aisance l’anglais technique, voire d’autres langues étrangères
Savoir utiliser et intervenir sur des systèmes de plus en plus informatisés, robotisés.
Utiliser / remettre en service les réseaux d’objets connectés (systèmes sous google, …).
Etre à l’aise avec les produits et méthodes issus de l’innovation : outils de la mobilité (smartphone, tablette, game boy, savoir énoncer des comptes rendus oralement, objets de réalité virtuelle intégrés dans les EPI, …)
Être à l’aise dans la gestion de l’interface Homme-machine

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SAVOIR-ÊTRE : BONNE MAÎTRISE DE LA COMMUNICATION

En maintenance, être un as de la technique ne suffit pas. Savoir informer est aussi une priorité. Le recueil d’informations passe d’abord et avant tout par une écoute active et bienveillante et un dialogue de qualité.
Être polyvalent, c’est-à-dire capable de travailler sur des machines très différentes. Les entreprises ouvrent leurs portes à ceux qui aiment travailler en équipe, pour résoudre les problèmes complexes.

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Demain

Les compétences relationnelles s’exercent aussi à l’extérieur de l’entreprise (avec le client, avec les sous-traitants, les partenaires techniques, les réseaux, …)
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SAVOIR S’ADAPTER

Aujourd’hui les entreprises recherchent des professionnels flexibles, disponibles, qui savent travailler dans l’urgence et prêts à se remettre en question, pour mieux évoluer. Tapis rouge aux techniciens/nes pluri-techniques capables de prendre des initiatives, de s’organiser efficacement, d’anticiper, de travailler en équipe, d’accepter la mobilité, de s’adapter en continu, aussi bien à de nouveaux matériels qu’à de nouvelles pannes, de se former régulièrement (en face à face, en @learning, …)
Profils routiniers, s’abstenir !

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Demain

Capacité à se former/à progresser, notamment en auto-apprentissage, notamment auprès des générations plus jeunes (cf. « reverse mentoring »)
Nécessité d’être polyvalent.
Capacité à travailler encore plus en équipe, en équipe élargie (en incluant client et fournisseur /sous-.traitant) et en équipe interculturelle et pluridisciplinaire.
Capacité à travailler en réseau avec des interlocuteurs externes à l’entreprise (faire confiance, donner une bonne image de son entreprise, …).
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SPÉCIFICITÉS

Elles sont liées :

à la taille de l’entreprise : PME / ETI / Grand groupe
Les évolutions du technicien, de la technicienne, travaillant dans des entreprises de tailles différentes sont globalement les mêmes. Par contre elles se font à vitesses différentes en fonction des exigences de productivité et des moyens financiers alloués à la transition numérique de l’entreprise. Comme les moyens financiers sont généralement plus importants dans les grandes entreprises, les grands groupes vivent la transition avant les ETI et les PME.

au profil du process de fabrication :
Les industries dites de process, c’est-à-dire traitant des grandes séries et à marge faible ont tendance à vouloir passer plus rapidement vers l’ère de la maintenance prévisionnelle (« predictive » en anglais) pour rester compétitifs car les gains potentiels sont importants (exemples : l’Agroalimentaire, l’Automobile).

4 / Exemple d’une journée de travail

Les journées peuvent être très différentes, il s’agit ici d’un exemple de journée de Patrice, technicien de maintenance industrielle. Le travail n’est pas du tout routinier, même s’il y a des rituels tout au long de la journée. C’est un métier qui peut aussi se pratiquer en horaires décalés (postés).
Témoignage rédigé à partir d’un travail de recherche.

 

Première partie de la journée de travail de Patrice

Début de la journée de travail : 8h
  • Changement de chaussures pour mettre des chaussures de sécurité
  • Pointage à l’entrée
  • Passage rapide auprès de ses collègues et de son responsable pour leur dire bonjour !
  • Échange avec son responsable pour prendre connaissance des points marquants à connaître, depuis la veille.

 

1. Prise de connaissance de ce qui s’est passé depuis la veille sur le parc machines qui lui est affecté, en consultant les indicateurs de production et la GMAO

 

Demain

  • les informations sont facilement accessibles, de façon complète et en continue. En un seul coup d’oeil Patrice sait ce qui s’est passé la veille ou dans la nuit (en fonction de ses horaires de travail). Il a en plus des alertes avant l’arrivée d’une panne : vibrations, …
  • ces informations sont consultables directement sur une tablette et n’importe où en temps réel, sans avoir besoin de repasser au bureau sur un PC fixe, partagé avec des collègues

2. A partir de ce qui s’est passé la veille, de la planification de la maintenance préventive et des actions d’améliorations identifiées par le groupe progrès, il organise son planning d’interventions de la journée en y intégrant des travaux d’amélioration qui pourront éventuellement être décalés en cas d’urgence.

3. Intervention technique sur un robot de soudure, suite à une panne. Patrice n’a pas l’habitude d’intervenir sur ce type de panne. Avant d’intervenir, il va d’abord consulter l’historique des pannes sur la GMAO. Il rassemble ensuite tous les documents techniques pouvant l’aider à comprendre comment intervenir et regarde dans l’outil GMAO l’historique des pannes. Il contacte un de ses collègues plus spécialiste que lui en électronique pour réaliser l’intervention ensemble. Il emporte sa caisse à outils et commence l’intervention avec son collègue. Ils ont l’habitude d’intervenir ensemble et forment un binôme efficace.

 

Demain

  • Patrice se rend auprès de la machine avec ses outils. Il met ses lunettes connectées qui grâce à la réalité augmentée lui donne accès en temps réel à toutes la documentation liée à la machine et au mode opératoire à suivre. L’intervention est réalisée rapidement.

OU

  • La panne n’aura pas lieu car il y a 3 semaines, les informations transmises par les capteurs ont permis de détecter une anomalie. L’intervention a été réalisée lors d’un arrêt de production planifié

4. Patrice reçoit un appel en urgence de Carole, opératrice en production avec lequel il/elle est souvent en contact. La machine sur laquelle Carole travaille vient de tomber en panne dans l’atelier voisin. Après échange rapide avec Carole sur l’impact sur la production, le technicien, la technicienne décide d’arrêter ce qu’il est en train de faire. Son collègue électronicien continuera seul l’intervention pendant son absence. La machine sur laquelle travaille Carole est en effet repérée comme « un goulot d’étranglement » sur une ligne de production dédiée à un client stratégique. La production d’une partie de l’atelier est arrêtée tant que cette machine n’est pas réparée et des pénalités de retard sont possibles si cela impacte les délais de livraison des pièces. Patrice Le technicien, la technicienne de maintenance met en stand-by son intervention sur le robot de soudure car il n’est pas sur une ligne stratégique et se précipite pour intervenir sans délai.

 

Demain

Patrice reçoit un sms envoyé directement par la machine et non plus par un/une de ses collèges.

5. Une fois l’intervention d’urgence terminée, retour sur l’intervention sur le robot de soudure

 

Pause déjeuner de 12h à 13h, avec ses collègues.

Deuxième partie de la journée de travail de Parice

Reprise de la journée de travail à 13 heures :

6. Suite de l’intervention technique sur le robot de soudure. Son collègue électronicien a bien avancé pendant son absence. Le travail peut reprendre à deux. La fin de l’intervention se déroule sans encombre. Patrice déroule une check-list de contrôle pour formaliser la fin de l’intervention.

7. La maintenance préventive qui devait être réalisée en autonomie sur le robot d’assemblage doit être repoussée par manque de temps. Patrice prévient l’opérateur de production ainsi que son responsable hiérarchique. Il/elle prévoit une nouvelle planification.

8. Patrice participe au « groupe progrès » hebdomadaire : avec des collègues du service production, du service qualité, du service méthode et du bureau d’études, ils analysent la ligne automatique d’injection plastique pour l’améliorer en termes de cadence et de fiabilité. Au bout d’une heure après un brainstorming constructif, un plan d’action se profile et une intervention conjointe est prévue la semaine suivante.

9. Patrice renseigne l’outil de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO), pour tracer toutes les opérations réalisées depuis le début de la journée : intervention sur le robot de soudure, intervention sur le robot d’assemblage, planification de l’amélioration de la ligne automatisée d’injection plastique, …

 

Demain

Une fois les interventions terminées ou bien après chacune des interventions, Patrice dicte son compte-rendu d’intervention dans son dictaphone, qui retranscrit ensuite automatiquement en texte dans la GMAO.

 

Fin de la journée de travail à 16 heures :

  • Debrief de la journée avec son hiérarchique pour s’assurer que le passage de consignes est claire et complet pour l’équipe suivante/
  • Pointage de sortie
  • Passage rapide auprès de ses collègues pour leur dire au-revoir
  • Changement de chaussures pour enlever ses chaussures de sécurité

5 / Les formations pour accéder au métier

Les formations en maintenance industrielle couvrent une large gamme de domaines techniques : mécanique, électricité-électronique, électrotechnique, hydraulique … tour d’horizon:

  • Bac pro maintenance des équipements industriels (MEI) ou électrotechnique, énergie, équipements communicants.
  • Après un Bac S ou bac techno STI2D (développement durable), préparer en deux ans, un BTS ou un DUT est un choix plébiscité par les recruteurs. Quelques exemples : BTS conception et réalisation de systèmes automatiques, BTS maintenance des systèmes ou option A systèmes de production, BTS électrotechnique, DUT génie industriel et maintenance, DUT génie électrique et informatique industrielle …
  • Après un BTS ou un DUT, certaines licences pro sciences et technologies, orientées gestion de la production industrielle, permettent en un an, d’accéder à des postes de responsable en maintenance

 

Jusqu’au Bac ou équivalent

  • Bac pro Maintenance des équipements industriels
  • Bac pro Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés

Après Bac

Bac + 1

  • MC Maintenance des installations oléohydrauliques et pneumatiques

 

Bac + 2

 

  • BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques
  • BTS Contrôle industriel et régulation automatique
  • BTS Electrotechnique
  • BTS Maintenance des systèmes option A systèmes de production
  • DUT Génie chimique, génie des procédés option bio-procédés
  • DUT Génie chimique, génie des procédés option procédés
  • DUT Génie électrique et informatique industrielle
  • DUT Génie industriel et maintenance
  • DUT Science et génie des matériaux

 

Bac + 3

 

  • Licence pro gestion et maintenance des installations énergétiques
  • Licence pro maintenance des systèmes industriels, de production et d’énergie
  • Licence pro maintenance et technologie : contrôle industriel
  • Licence pro maintenance et technologie : électronique, instrumentation
  • Licence pro maintenance et technologie : organisation de la maintenance
  • Licence pro maintenance et technologie : systèmes pluritechniques

 

CQPI :

  • 0137 : technicien(ne) en maintenance industrielle

 

CQPM :

 

  • 0152 : technicien de maintenance de groupes de pompage
  • 0180 : technicien de service maintenance en ascenseurs
  • 0223 : Chargé de maintenance industrielle
  • 0255 : technicien de maintenance de matériels de manutention

 

Titre professionnel :

 

  • RNCP 211 : Technicien(ne) de maintenance industrielle
  • RNCP 2469 : Technicien supérieur de maintenance industrielle
  • RNCP 24939 : Electronicien(ne) de contrôle et de maintenance

Ce qu’il faut retenir

 

CENTRE D’INTÉRÊT

  • concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe,
  • réparer, entretenir, installer des équipements,
  • informer communiquer
  • travailler en équipe

 

Demain

Utiliser des outils numérique (tablettes, objets connectés, …)

Verbatim, témoignages

“Un technicien / une technicienne de maintenance doit être curieux(se) de l’innovation et curieux(se) des évolutions des technologies. Il faut qu’il/elle soit souvent réactif(ve) et inventif(ve). Il/elle travaille dans la méthodologie et la rigueur. Il faut aussi qu’il/elle soit un(e) bon(ne) communicant(e), pour cela la capacité d’écoute est essentielle.” Jean-Marc, Responsable

 

DISCIPLINES

Essai contrôle électronique, mécanique, installation maintenance électrique, maintenance industrielle, électronique de puissance, électronique industrielle, automatismes, électrotechnique, installation et maintenance électronique, informatique industrielle

 

Demain

Mécatronique/robotique, systèmes informatisés interconnectés.

 

SECTEURS D’ACTIVITÉS

La métallurgie, la chimie, la plasturgie, l’ameublement, …

 

STATUTS

Plus généralement salarié dans une industrie, et éventuellement dans une entreprise de service.

 

CODE ROME*

  • Installation et maintenance d’équipements industriels et d’exploitation (I1304)
  • Installation et maintenance d’automatisme (I1302)

 

* Le Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME) est un répertoire créé en 1989 par l’ANPE (Agence nationale pour l’emploi), aujourd’hui Pôle emploi en France. Il sert à identifier aussi précisément que possible chaque métier. Ce répertoire comprend plus de 10 000 appellations de métiers et d’emplois. Cette nomenclature et la codification du ROME sont utilisées par d’autres organismes publics ou privés traitant de l’emploi. Le ROME est utilisé pour l’élaboration des familles professionnelles (FAP) en France1.

 

En savoir plus

PUBLICATION ONISEP

 

  • Les métiers de la mécanique, Parcours, 2014, Onisep, 9782273011853
  • Les métiers de l’énergie, Parcours, 2016, Onisep, 9782273012812
  • Les métiers de l’électronique et de la robotique, Parcours, 2015, Onisep, 9782273012317

 

PUBLICATION OBSERVATOIRE DES MÉTIERS DE LA MÉTALLURGIE

 

    • Les métiers de la Maintenance industrielle en Rhône-Alpes, 2015
    • Pratique de la maintenance préventive : Mécanique, pneumatique, hydraulique, électricité, froid, Jean Heng, 2017
    • Maintenance et GMAO : Tableaux de bord, organisation, procédures, Jean-Pierre Vernier, 2017
    • Mettre en oeuvre une GMAO : Maintenance industrielle, service après-vente, maintenance immobilière, Marc Frédéric, 2011
    • La Maintenance sous-traitée, Jean Dupré, 2013

 

  • Maintenance – Outils, Méthodes et Organisations, 4e édition, François Monchy, Claude Kojchen, 2015

 

Sites web de référence

 

 

Vidéos d’illustration du métier

Décrivant le métier aujourd’hui :

 

Décrivant le métier demain :

 

EXEMPLE D’OFFRES D’EMPLOI

 

Recherche: TECHNICIEN DE MAINTENANCE (H/F)

 

Le technicien responsable de la maintenance est responsable de l’entretien de l’établissement. Il veille au bon fonctionnement des installations et prend en charge les différents travaux de maintenance et d’aménagement des bâtiments. Il devra connaître parfaitement les plans, installations, matériels, installations électriques de l’établissement.

La nature de notre activité peut nous amener à vous demander d’être disponible les week-end et jours fériés.

 

Ses principales missions :

  • Prévient de tout dysfonctionnement des installations techniques
  • Met en oeuvre les plans d’actions correctifs et préventifs qui lui sont donnés et est proactif dans leur création
  • Participe à l’optimisation des consommations énergies
  • Effectue des petits travaux de remise en état
  • Suit les procédures hygiène de l’eau
  • Suit le plan de maintenance préventive
  • Gestion de la GMAO
  • Gestion du logiciel de GTB (Gestion technique du bâtiment)

 

Type d’emploi : Temps plein

 

Formation(s) exigée(s) : Études secondaires (niveau Bac)

 

Expérience exigée :

  • peinture : 1 an
  • plomberie : 1 an

 

Langue(s) exigée(s) :

  • Espagnol
  • Anglais

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