Fiche métier - Opératrice-teur Commande Numérique

Dans le cadre du lancement et du suivi d’une production en série, l’opérateur commence par préparer le travail de fabrication : à partir de l’ordre de fabrication, il consulte le mode opératoire, charge le programme sur les machines, installe et règle les outils.

Elle/il réalise les premiers essais et tests. Après les premiers essais concluants, elle/il démarre la production en série. À la fin de la série, elle/il arrête le programme et change les outillages.

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Demain

La productivité sera améliorée car :

• Elle/il travaillera sur des produits à plus fortes valeurs ajoutées.
• Les réglages seront de plus en plus automatisés.
• Elle/il se concentrera plus sur le lancement de séquences de production.

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Une fois le système de production en route, l’opérateur surveille le bon déroulement du processus. Rien ne doit lui échapper et tout doit être conforme pour respecter la qualité, les délais et les coûts.

• Elle/il approvisionne régulièrement la machine en matières premières.
• Il/elle contrôle par prélèvement, des pièces finies (contrôle d’aspect et dimensionnel simple), repère les dérives au niveau des dimensions ou des formes par exemple, et apporte les corrections nécessaires à la programmation des machines pour les rectifier.
• Il/elle réalise l’analyse en cas de dysfonctionnement du process et intervient lui/elle-même lorsque c’est possible, dans le respect de son cadre d’autonomie.
• Il/elle maintient son environnement de travail propre et ordonné (5S en continu)

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Demain

Elle/il sera en charge d’un nombre de machines plus important, en fonction du temps d’usinage.

La charge physique de certaines tâches sera réduite – exemple : les opérations de chargement et déchargement d’outillages, seront de plus en plus assistées/voire réalisées complètement par robot.

L’approvisionnement manuel des matières premières sera diminué au profit d’un approvisionnement automatique.

Avec l’automatisation de l’activité, elle/il pourra avoir en charge certaines tâches annexes (logistiques administratives, …).

Elle/il sera encore plus vigilant/e au maintien d’un environnement de travail propre et ordonné. Avec l’automatisation croissante, ce point sera de plus en plus incontournable !

Le métier va de plus en plus évoluer vers celui de conducteur de ligne

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Elle/il réalise les opérations courantes d’entretiens. Exemple : changement de filtres, ajout de produits, …

Elle/il réalise en toute autonomie les opérations de maintenance de niveau 1 : réglages simples, …

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Demain

• Elle/il réalisera systématiquement toutes les maintenances de niveau 1.
• Grâce aux capteurs connectés (Internet of Things – IoT), la machine pourra envoyer de l’information à l’opérateur, au service maintenance et même au constructeur de la machine. Suivant la complexité, une connexion directe pourra se faire avec le constructeur pour réaliser les opérations les plus simples ou déclencher une demande d’intervention. L’opérateur/trice devra avoir suffisamment de connaissances de base pour interagir avec ses interlocuteurs. L’anglais pourra être alors un véritable atout. (cf les métiers de la maintenance).
• Elle/il pourra grâce à la Réalité Augmentée (RA) réaliser des interventions, jusque-là prises en charge par un/e conductrice/teur. Une aisance dans la communication et une certaine maîtrise de l’anglais sera alors requise.

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Les horaires de travail peuvent être en décalé. C’est un métier qui ne nécessite pas de mobilité particulière.

• À une bonne connaissance du fonctionnement des machines sur lesquelles elle/il travaille ;
• À une bonne connaissance des matériaux utilisés et des process associés ;
• Connaît les procédures en vigueur en termes d’hygiène, sécurité et environnement, qualité ;

Demain

• Connaît le fonctionnement de plus en plus de machines (nécessité d’être techniquement toujours plus poly-compétent) ;
• À une meilleure maîtrise des interfaces numériques ;
• Est sensibilisé aux enjeux des risques informatiques ;
• À des connaissances sur de nouveaux matériaux utilisés et nouveaux process associés (poudres additives et fabrication additive, …) ;

• Maîtrise les techniques d’usinage ;
• Une bonne résistance physique peut être requise ;
• Sait réaliser des gestes précis ;
• Est capable de lire et interpréter des cahier des charges et des plans techniques (vision des volumes dans l’espace) ;
• Maîtrise schémas et formules mathématiques ;
• Sait régler et manipuler des machines-outils traditionnelles et à commande numérique ;
• À des notions de programmation sur machines à commande numérique ;
• Sait utiliser les différents moyens de mesure et de contrôle (des machines à commande numérique) qui sont de plus en plus sophistiquées ;
• Respecte rigoureusement les consignes de d’hygiène, sécurité et environnement ;
• À une bonne perception des formes et volume dans l’espace ;

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Demain

• Une bonne résistance physique ne sera plus requise, du fait de l’automatisation et du recours à des robots ;
• Travaille sur des systèmes de plus en plus informatisés, robotisés, …
• Travaille avec des objets connectés ;
• Est à l’aise avec les outils de la mobilité (smartphone, tablette, …) ;
• Lit, comprend et parle l’anglais technique ;

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• À le sens des responsabilités ;
• Sait travailler en équipe ;
• Est attentif et rigoureux dans la durée ;
• Fait preuve de logique et de méthode ;
• Fait preuve de réactivité pour réagir rapidement en cas de problèmes (réglage ou panne, par exemple) ;
• Est polyvalent/e ;
• Fait preuve d’astuce ;

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Demain

• Fait preuve d’encore plus de rigueur ;
• Développe une plus grande aptitude au changement ;
• Développe sa capacité à travailler en autonomie ;
• Développe sa polyvalence ;
• Est capable d’investir ses compétences techniques dans des projets d’amélioration ;
• Développe sa capacité d’apprentissage, notamment en auto-apprentissage, notamment auprès des générations plus jeunes (cf. « reverse mentoring ») ;
• Développe sa capacité à travailler en équipe, et en équipe pluridisciplinaire et interculturelle ;

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• Les activités sont modulables et peuvent varier d’une entreprise à l’autre en fonction du secteur d’activités, de la taille de l’entreprise, …

Début de la journée de travail à 13h00

Changement de chaussures pour mettre des chaussures de sécurité. Passage rapide auprès de ses collègues et de son responsable pour leur dire bonjour. Échange avec son responsable pour prendre connaissance des points marquants à connaître.

1. Elle participe avec l’ensemble de ses collègues de production à la réunion quotidienne de 5 mn : la sécurité est toujours le 1er thème traité, les productions en cours sont passées en revue, ainsi que les rebuts de la journée écoulée et les 5 références produits qui cumulent le plus de retours clients. Des formations sont prévues la semaine suivante, l’équipe fonctionnera donc avec une configuration différente. Elle contribue à définir les ajustements nécessaires dans l’organisation du travail.

Demain

Les rebuts et retours clients sont moins nombreux du fait de la surveillance automatisée accrue du process de production.

Les points planning se font devant un écran géant car tout est numérisé. Les formations sont plus simples à planifier car elles ne sont plus uniquement en face à face, le tutorat est plus largement répandu et la planification se fait en autonomie entre le « sachant » et « l’apprenant » pour perturber le moins possible la production en cours.

1. Elle assure la fin de la production en cours, en relai de son collègue du matin. Jusqu’à la fin de la série, elle vérifie, sur les différents écrans à sa disposition le bon niveau des paramètres-machines mesurés : cadence, température, pression, … Elle prélève régulièrement une pièce et la contrôle selon les critères qui sont de sa responsabilité : contrôle visuel (en s’aidant d’un tableau de défauts qui se trouvent à la sortie de la ligne) et un premier niveau de contrôle dimensionnel avec un pied à coulisse.

Demain

Les paramètres suivis sont plus nombreux grâce aux capteurs posés sur les machines, les aléas sont moins nombreux.

Il n’est plus nécessaire de réaliser les contrôles simples, qui sont automatisés. Elle réalise désormais des contrôles plus complexes grâce à la Réalité Augmentée (RA).

1. Une fois la série terminée, elle arrête le programme et enlève les outillages associés. Elle s’assure que ceux-ci sont bien rangés dans de bonnes conditions. Elle déclenche les activités de réglage des outillages qui peuvent être nécessaires.

Demain

Le rangement des outillages est simplifié car assisté par des robots collaboratifs. Le déclenchement des réglages des outillages est automatisé.

1. Une fois la série terminée, elle arrête le programme et enlève les outillages associés. Elle s’assure que ceux-ci sont bien rangés dans de bonnes conditions. Elle déclenche les activités de réglage des outillages qui peuvent être nécessaires.

Demain

Le rangement des outillages est simplifié car assisté par des robots collaboratifs. Le déclenchement des réglages des outillages est automatisé.

1. Avant de lancer la série suivante, elle procède à une maintenance préventive de niveau 1 planifiée de longue date.

Demain

Elle réalise une opération de maintenance avec l’aide d’un spécialiste à distance qui le guide dans l’intervention et avec une tablette qui lui donne en temps réel toutes les informations dont il a besoin.

Pause casse-croûte de 16h30 à 17h00, avec ses collègues

Reprise de la journée de travail à 17h00 :

1. Elle prépare la production suivante en consultant le cahier des charges qui indique les consignes de fabrication de la série suivante : cadence, quantité à produire, normes de qualité. Elle met en place les outillages associés à la nouvelle série. Elle vérifie avec le conducteur qu’elle a bien compris les consignes.

Demain

Le cahier des charges est beaucoup plus simple à consulter car tout est numérisé, les données sont claires et en un seul coup d’oeil toute l’information est à disposition.

La confiance a grandi au sein de l’équipe, elle se sent plus responsabilisé/e. Elle s’assure qu’elle a bien compris l’utilisation finale des pièces produites.

1. Elle charge le programme informatique des différentes machines sur lesquelles elle travaille et lance successivement les procédures de démarrage.

Elle approvisionne régulièrement les différentes machines en matières premières et effectue régulièrement un contrôle de pièces, selon la procédure définie.

Demain

Il n’est plus nécessaire de procéder au chargement des matières premières qui est entièrement automatisé. La polyvalence est plus importante, plusieurs machines sont suivies en parallèle.

1. Debrief de la journée avec son hiérarchique pour s’assurer que le passage de consignes est clair et complet pour l’équipe suivante.

Passage rapide auprès de ses collègues pour leur dire au-revoir. Changement de chaussures pour enlever ses chaussures de sécurité

Fin de la journée de travail à 20h0

• CAP conducteur/trice d’installation en production
• BEP Métiers de la Production Mécanique Informatisée (MPMI)
• Bac pro technicien/ne d’usinage
• Bac pro technicien/ne outilleur

CQPI

• Conducteur d’équipements industriels

CQPM

• 0009 : Opérateur/rice-régleur sur Machine-Outil à Commande Numérique (MOCN) par enlèvement de matière
• 0080 : Opérateur/rice sur machine outils de production
• 0119 : Pilote de Systèmes de Production Automatisée

Titres professionnels

• Conducteur/trice d’Installations et de Machines Automatisées (CIMA)
• Fraiseur/seuse sur machines conventionnelles et à commande numérique
• Tourneur/euse sur machines conventionnelles et à commande numérique
• Agent de fabrication industrielle